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Le jeu: Homme et singes, histoires de familles.

18 mai 2016

Sommaire

Sommaire Introduction Article 1: Les chimpanzés ont conscience de leur collaboration dans l'accomplissement d'une tâche. Article 2: Les origines du rire à travers le chatouillement? Article 3: Le jeu de l'ultimatum: clé des origines de l'équité chez l'Homme...
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18 mai 2016

Conclusion

L'Homme est depuis toujours en recherche de soi-même, que ce soit d'un point de vue anatomique, biologique ou psychologique. De nombreux scientifiques tels que Darwin on portait un intérêt aux grands singes qui, pour eux, méritaient d'être étudiés afin de percer certains secrets des caractères qu'on croyait autrefois propre à l'espèce humaine.  La notion du jeu a longtemps été décrite comme étant une expression culturelle uniquement présente chez l'Homme ; cependant, on a pu constater à travers différentes études et expériences que l'espèce humaine et les grands singes partageaient énormément de similitudes.  De ce fait, il est essentiel de connaître les primates pour mieux connaître l'Homme, car nous faisons avant tout partie de cette famille et qu'il est important de retracer nos origines et classifier les similitudes et différences que nous avons avec nos plus proches cousins afin de soulever certaines questions complexes. De plus, étudier les primates permet également de mieux analyser certains caractères que nous partageons avec eux, malgré de nombreuses différences on peut dire qu'en s'intéressant aux primates c'est une partie de nous même que nous étudions, la simple vision d'un portrait de famille.

 

Rédigé par: Massy RACHEK et Clément RABINEAU.

 

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7 mars 2016

Article 6: Nos cousins primates comprendraient-ils notre "humour"?

 

Nos cousins primates comprendraient-ils notre "humour"?

 

 

Ce orang-outan éclate de rire après un tour de magie !

 

D'après une étude menée par Fanélie Wanert, vétérinaire au centre de primatologie de l'université de Strasbourg : les primates ne seraient pas insensibles à l'humour émit par l'Homme.

Pour Fanélie Wanert, le comportement de l'animal désigne une envie de jouer plutôt qu'une réaction hilarante vis à vis du tour de magie.

 

En effet, les mimiques dont a fait preuve l'orang-outan qu'on appelle la play-face qui correspond à une ouverture de la bouche dévoilant les dents désigne une envie de jouer chez les grands singes, de plus, les mouvements de bras et de corps dont il a fait preuve correspondraient plus à une invitation à jouer plutôt qu'à une illustration de compréhension de la blague émise par l'Homme, dire le contraire relèverait sûrement de l'anthropomorphisme.

Cependant, on peut attester que le singe est intrigué par l'Homme et qu'il intéragit avec celui ci dans un but clairement social relevant du désir de jouer ou du moins de communiquer avec son cousin.

 

Toutefois, on peut rajouter le fait que l'individu filmé soit un singe en captivité et que de ce fait celui ci a l'habitude de l'Homme et peut donc interagir avec celui ci sans réel frein, même si nous avons pu déjà observé que chez les primates le jeu et le rire était clairement représenté à l'état sauvage. D'après la vétérinaire : «Alors que, chez l'homme, le rire survient dans une grande variété de circonstances et peut avoir des significations très diverses, chez les autres primates, ce qu'on considère généralement comme son homologue est confiné à des situations de jeux –courses-poursuites et chatouillis– très stéréotypées »

 

Différents cas d'humour chez les primates a été observés auparavant,  Frans de Waal, un primatologue néerlandais raconte comment une jeune chimpanzé s'amuse à embêter les autres singes de la colonie en leur déposant discrètement un rat mort sur leur tête, ce qui a le don de les énerver. En reproduisant le geste à plusieurs reprises sur ses congénères, il semblerait que le comique de répétition de cette plaisanterie la fasse bien rigoler.

On peut donc se poser de multiples questions concernant l'origine du rire et l'évolution de celui ci au sein de l'espèce humaine, passage du simple rire provoqué par un chatouillis à un rire émit devant une satyre..

 

Article rédigé par: Massy RACHEK et Clément RABINEAU.

Source : www.slate.fr

Article mère : http://www.slate.fr/story/111323/humour-orang-outan-singe-blague

Etude menée par Fanélie Wanert.

 

 

7 mars 2016

Article 5: L'empathie chez les grands singes.

L'empathie chez les Grands singes.

 

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L'empathie a souvent été décrite comme un phénomène humain, faculté d'être affecté par les émotions d'autrui, de se mettre à sa place et qui témoigne d'une sensibilité et d'une intelligence supérieure. Cependant, nous avons désormais la certitude de partager cette notion à des degrés différents avec d'autres espèces animales et plus particulièrement nos cousins les grands singes.

Selon le primatologue Franz de Waal, il existe trois niveaux d’empathie. Le premier est la « contagion d’humeur ». L'expérience du bâillement est un exemple parfait, lorsque quelqu’un baille en notre présence, nous sommes pris d’une envie de bailler à notre tour. Sensibles aux expressions corporelles et mimiques faciales des leurs, les grands singes sont affectés par les attitudes émotionnelles qu'ils observent auprès de leurs congénères. Cette aptitude à l’empathie contagieuse est essentiel à la pérennité du groupe puisqu'elle assure la cohésion et la stabilité de ce dernier.

Le deuxième degrés d'empathie concerne la capacité à être sensible aux besoins d'autrui. Les grands singes répondent également à cette faculté puisqu'ils ne sont pas indifférents aux émotions de leurs congénères et savent également reconnaître leurs besoins. En effet, Ils sont sensibles à la détresse et à la peur des membres de leur groupe et pratiquent régulièrement des actes de réconfort ou de consolation envers leurs congénères.

Des événements accidentels ont confirmé que les grands singes étaient capables de comprendre les besoins d’autrui et qu’ils s’en souciaient. L’anecdote de Kuni, la femelle bonobo, et l’étourneau est surprenante. Kuni vit un jour un étourneau se cogner dans une vitre et tomber dans son enclos. Elle prit l’étourneau, grimpa au sommet de son arbre, déplia délicatement ses ailes et le lança. Encore étourdi, l’oiseau retomba et Kuni le veilla jusqu’à ce qu’il eût repris ses esprits et se soit envolé. Kuni a su vraiment se mettre à la place de l’étourneau, en reconnaissant son besoin de s’envoler.

Se mettre à la place de l’autre engendre la compassion et la coopération, actes dont font preuves les grands singes à l'état sauvage.

De plus, l'empathie se caractérise par d'autres critères comme celles d'analyser les intentions de l'autre et d'agir en liens avec celles-ci.

Une expérience menée grâce à deux groupes de singes qui étaient dans deux cages voisines et se voient. Lorsqu’un des deux groupes veut manger, il tire sur une cordelière : ce geste déclenche l’arrivée de nourriture mais dans le même temps envoie une décharge électrique aux singes de la cage voisine. A partir du moment où le premier groupe a compris la relation entre la demande de nourriture et les cris de douleurs du second groupe, il a cessé de s’alimenter (cela a duré plusieurs jours) jusqu’à l’arrêt de l’expérience.

Les grands singes peuvent donc modifier leurs attitudes spontanées pour instaurer une attitude qui sera effectué selon l'environnement et les actes d'autrui. Une femelle chimpanzé a par exemple appris à étouffer ses cris lors qu'elle se reproduisait avec des mâles autres que le dominant afin d'éviter de l'alerter.

On peut donc dire, que les grands singes sont doués d'une empathie plus complexe que ce que l'on pensait au départ, capable d'agir en fonction des attitudes ou du morales de leurs congénères, en répétant les mêmes actes (comme le baillement) ou bien de changer leurs habitudes afin de contourner un problème récurrent (exemple du mâle dominant) nous montre que les grands singes possèdent bien plus de similitudes avec l'Homme qu'on le pensait et pourrait nous permettre de mieux comprendre certains actes comportementaux chez l'Homme à travers nos origines avec les grands singes.

 

Article rédigé par: Massy RACHEK et Clément RABINEAU.

 

 

Sources : L’homme est un singe comme les autres, Emmanuelle Grundmann, Hachette

                 L’âge de l’empathie, Franz de Waal, Babel

                 Les gorilles, Pierre Darmangeat, Artémis

Article mère : http://www.animogen.com/2014/03/28/lempathie-chez-les-grands-singes/

 

Site internet : http://www.animogen.com

 

7 mars 2016

Article 4: La poupée, jouet préféré des jeunes femelles chimpanzés.

La poupée, jouet préféré des

 

jeunes femelles chimpanzés.

 

 

chimpanzé poupée

 

Selon une étude publiée dans la revue Current biology il a été déclaré que les jeunes chimpanzés jouent différemment selon leur sexe, particularité commune à l'Homme.

En effet, les femelles juvéniles chimpanzés exercent régulièrement la manipulation de bâtons ou autres éléments caractérisés comme des jouets de la même façon qu'une mère avec sa progéniture.

Ces comportements au delà des préjugés liés aux stéréotypes (des filles jouant plus à la poupée que les garçons) représentent surtout une "prédilection biologique" selon Richard Wrangham travaillant pour l'université d'Harvard. Ce dernier précise également que "C'est la première preuve qu'un objet, transformé en jouet, par une espèce à l'etat sauvage diffère entre les mâles et les femelles".

Bien que d'autres études sur des singes ayant les même résultats aient été mené il a été conclut que les femelles  utilisaient plus les “jouets feminins” tels que les poupées tandis que les mâles utilisaient des jouets plus “masculins” tels que des camions par exemple.

Suite à ces 14 années d'observation et d'étude d'une communauté de chimpanzés Kanyawara situé dans le parc national de Kibale en Ouganda, Richard Wrangham et ses collègues chercheurs ont pu remarquer que ces primates utillisaient leurs morceaux de bois de plusieurs manières, comme une sonde pour chercher la nourriture dans des cavités inaccessibles à la main, comme accessoires ou armes pour des rencontres agressives ou bien lors de jeux seul ou en groupe et dans un comportement que les scientifiques surnomme le "portage de bâton".

Il a aussi était constaté que les femelles, elles, manipulent leur batôn comme une mère et l'apporte dans leur nid comme elles l'auraient fait avec leur progéniture. Plus étonnant encore les femelles délaissent leur batôn quand elles ont un nouveau né, en opposition aux mâles qui, eux, ne le délaissent pas.

Cependant, cette étude a révelé que la communauté donnée était la seule a utilisé cette méthode de portage.

En effet, d'après le chercheur Wrangham: "il serait le premier cas de tradition maintenue, comme les comptines et les jeux, chez les enfant de l'homme".

Cette attestation nous renseigne donc sur une différence comportementale présente à l'état sauvage entre des communautés issus de la même espèce; chose observée uniquement chez l'espèce humaine et qui soulève une question assez complexe:

Une culture est-elle présente chez les chimpanzés?

 

Article rédigé par: Massy RACHEK et Clément RABINEAU.

 

Source: www.gurumed.org

 

Article mère: http://www.gurumed.org/2010/12/21/les-jeunes-femelles-chimpanzs-jouent-aussi-la-poupe/

 

Etude publiée par la revue: www.cell.com

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7 mars 2016

Article 3: Le jeu de l'ultimatum: clé des origines de l'équité chez l'Homme et les chimpanzés.

Le jeu de l'ultimatum: clé des origines de l'équité chez l'Homme et les chimpanzés. 

 

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Le jeu de l'ultimatum est une pratique consistant à analyser les réaction de deux individus devant un bien (somme d'argent ou nourriture par exemple) et de constater si un partage équitable sera effectué ou non, elle a été crée afin de connaître le degrés de générosité chez l'Homme. Nous pensions que nous étions le seul être vivant à être doté de la notion d'équité, cependant, une étude menée par la chercheuse Darby Proctor a permis de montrer que d'autres animaux possédés cette faculté.

 

En effet, deux chimpanzés ont été soumis au jeu de l'ultimatum afin d'observer leurs réactions face au partage d'une banane,  le résultat a été époustouflant puisque les deux individus ont bénéficié d'une part égale.

La chercheuse a ensuite menée l'étude un peu plus loin en remplaçant l'unique banane par 2 jetons, le premier bleu et le second blanc. Si le chimpanzé choisissait le jeton bleu il bénéficié d'une part alimentaire supérieure à celle de son congénère tandis que si il choisissait le jeton blanc les parts étaient également réparties.

Selon le docteur Proctor : « Nous avons essayé de les rendre abstrait, pour les faire ressembler à la fonction de l’argent. Nous les avons formés avec deux jetons différents. S’ils prenaient le jeton blanc, ils étaient en mesure de partager la nourriture en parts égales et en prenant le jeton bleu cela signifiait que le premier chimpanzé obtenait plus de nourriture que son partenaire. »

Ils ont donc constaté en essayant l'expérience avec 3 binômes différents de chimpanzé que le jeton qui a été le plus choisi était le blanc (partage équitable). Le docteur a ensuite réessayé l'expérience en incluant le même test pour une vingtaine d'enfants âgés de 2 à 7 ans, les résultats étaient sensiblement les mêmes, les individus optaient pour le partage plutôt que « l’égoïsme ».

D'après le docteur : « Ce que nous essayons de définir, c’est la voie de l’évolution qui a amené les humains à partager. Les chimpanzés et les humains sont tous deux extrêmement coopératifs, ils s’adonnent à la chasse coopérative, ils partagent la nourriture, ils se soucient de la progéniture de chacun. Il est donc probable que l’équité était nécessaire dans l’évolution de la coopération. Il me semble que le sens humain de l’équité existe chez les primates depuis, au moins, aussi longtemps que les humains et les chimpanzés ont été séparés. »

 

De nombreuses questions concernant l'ethnologie (l'étude du comportement de l'Homme) doivent sûrement trouver leurs réponses au sein même de l'origine humaine c'est à dire l’éthologie (étude du comportement animal) ; il faut donc porter un accent sur l'étude de ses prochains entre-autre les primates afin de mieux se connaître...

 

Article rédigé par: Massy RACHEK et Clément RABINEAU.

 

Article mère : http://www.gurumed.org/2013/01/16/le-jeu-de-lultimatum-rvle-un-sens-de-lquit-chez-les-chimpanzs-et-les-origines-du-notre/

 

Source : http://www.gurumed.org

 

Etude mère publiée sur The PNAS : Chimpanzees play the ultimatum game.

 

7 mars 2016

Article 2: Les origines du rire à travers le chatouillement?

Les origines du rire à travers le chatouillement?

 

Gorille se faisant chatouiller:

How to tickle a gorilla

 

C'est peut-ètre la plus curieuse des réactions corporelles involontaires, le rire se manifeste comme la plus pure expression de joie spontanée.

Ce phénomène semblant spécifiquement humain et en fait émit par de nombreuses autres espèces animales dont le gorille, cousin primate de l'Homme. Des scientifiques britanniques ont donc voulu mettre en relief l'origine du rire à travers une étude menée par la Dre Marina Davila-Ross qui a pour but de chatouiller un gorille et donc d'analyser le comportement de celui-ci afin d'en tirer une conséquence sur la provenance du rire au sein du règne animal. Ils ont trouvé plus de similitudes que de différences, explique cette dernière travaillant pour l'université de Portsmouth.

Selon Davila-Ross:"J'ai été suprise de la manière dont les singes répondent aux chatouilles, les singes semblent se comporter de la même façon dont les humains et ses enfants se comportent quand ils sont chatouillés. Basés sur l'étude, nous pouvons maintenant dire que le rire remonte, au moins de 30 à 60 milions d'années auparavant."

La porteuse de l'étude pense que le rire a été un élément-clé dans l'évolution animale et qu'il a permit une diffusion de la sociabilisation au sein des espèces animales vivant en communauté.

 

En effet, internet est bondé de vidéos filmant des animaux en train d'être chatouillés, ce qui a grandement aidé les scientifiques dans leurs études notamment: rat, chien, suricate, pingouin, chameau ou même dauphin.

Une comparaison a pu ainsi être effectuée entre toutes ces espèces pour trouver l'évolution de ces vocalises, des émotions et actes résultant de ce phénomène.

Cette étude du comportement des grands singes met également en relief les liens qui rattachent l'Homme à ses cousins (similitudes comportementales et sociales) mais aussi l'évolution du rire chez l'Homme (apparition de la satyre, humour noir, etc).

 

Article rédigé par: Massy RACHEK et Clément RABINEAU.

 

Source: www.gurumed.org

 

Article mère: http://www.gurumed.org/2012/01/08/le-plus-beau-mtier-du-monde-les-scientifiques-chatouillent-des-animaux-pour-trouver-les-origines-du-rire-vidos/

 

Etude mère menée par le docteur Marina Davila-Ross: Reconstructing the Evolution of Laughter in Great Apes and Humans

 

7 mars 2016

Article 1: Les chimpanzés ont conscience de leur collaboration dans l'accomplissement d'une tâche.

Collaboration chez les chimpanzés: un jeu d'enfant!

 

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Selon Alicia Melis, comportementaliste animal de l'université de Warwick en Angleterre, les Hommes ne seraient pas les seuls animaux à être dôtés de la capacité à collaborer de manière méthodique dans l'accomplissement d'une tâche.

En effet, d'après une étude menée par la comportementaliste les chimpanzés s'aident dans des buts autre que primaires comme la quête de nourriture par exemple. En effet, nous pensions que l'Homme était le seul être à pouvoir coordonné des collaborations dîtes volontaires c'est à dire qui ne relèvent pas uniquement d'un instinct dit primaire. Chez l'Homme, l'entraide faîte bénévolement est clairement présente, cependant, on a pu constater que cette collaboration volontaire était également représentée chez d'autres espèces animales telles que les chimpanzés.

 Au delà, de la coopération de chasse dont font preuves énormément d'animaux tels que les lions, les loups, etc ; les chimpanzés ont conscience de leur collaboration et du rôle de chacun de leur congénère durant l'accomplissement de la tâche en question.

 D'après Alicia Melis, « Comprendre les similitudes entre l'habileté humaine à la collaboration de celle de nos plus proches cousins primates est crucial selon elle et pas seulement pour élucider les mécanismes en jeu dans le comportement des chimpanzés, mais chez l'Homme aussi. »

 

Une expérience a donc été menée par Alicia Melis et un psychologue travaillant pour la célèbre institut d'anthropologie Max Planck , elle consistait à vérifier le niveau de collaboration de deux groupes de chimpanzés pour l'acquisition de raisins qu'ils devaient déloger d'une boîte à mécanisme complexe. Afin de récupérer la récompense, une manipulation des deux cotés de la boîte était nécessaire ainsi que des échanges d'outils prévus à cet effet. Ainsi, les individus devaient analyser ce que faisaient leurs voisins afin d'effectuer la manœuvre complémentaire qui permettra la libération des raisins, ils savaient donc que leurs congénères n'étaient pas que figurants mais aussi acteurs primordiales à l'accomplissement de la tâche. Des outils étaient mis à disposition des chimpanzés et le partage de ceux-ci ont été effectués dans 97% des cas. Ce partage montre que les individus savaient pertinemment ce qu'ils faisaient et comment ils devaient s'y prendre pour arriver à leurs fins (incluant le rôle de chacun et la façon dont ils sont liés entre eux). 

 D'après Melis, « Les chimpanzés et les humains partagent un ancêtre commun. Que les chimpanzés soient capables de tels niveaux de compréhension quand il s'agit de travail d'équipe suggère donc que notre capacité à collaborer intentionnellement pourrait trouver son origine dans l'évolution d'un ancêtre commun. »

Il est donc pertinent de s'intéresser aux comportements de nos cousins primates, que ce soit à travers leurs actes « psychologiques » ou leurs systèmes sociales afin de mieux nous connaître et de retracer les origines de certaines notions qu'on jugeait propres à l'Homme.

 

Article rédigé par: Massy RACHEK et Clément RABINEAU.

 

Article mère :http://www.gurumed.org/2013/03/25/les-chimpanzs-ont-conscience-de-leur-collaboration-dans-laccomplissement-dune-tche/

 

Source : www.gurumed.org

 

Étude mère publiée sur Biology Letters :Chimpanzees’ (Pan troglodytes) strategic helping in a collaborative task.

7 mars 2016

Introduction

Le jeu: Homme et singes, histoires de famille.

 

L’être humain est sans doute l’espèce la plus complexe du règne animal, dotée d'une intelligence évoluée, il s'est permis le droit d’exclusion du genre animal pour développer une notion qui lui est propre : l'humanité.

Cette notion guidée principalement par une intelligence supérieure se traduit par différents comportements et caractères tels que la parole, la prise en compte de soi-même ou bien les relations interpersonnelles.

Cependant, issu d'une famille plus qu'étonnante l'homme s'est rendu compte que ses cousins primates disposent de critères bien plus communs..

La notion de jeu représente un exemple idéal à cette similitude car mise à part des caractères physiologiques et biologiques communs, l'Homme s'est intéressé à la famille dont il est issu et a pu constater que de nombreux actes comportementaux le lier à ses cousins.

La primatologie et plus particulièrement l'étude du jeu chez les primates incite l'Homme à s’intéresser aux comportements de ses cousins.

Les similitudes qu'il partage avec ceux-ci le pousse également à s’interroger et étudier les origines et caractères qui les lient entre-eux.

Ainsi, l'intérêt de traiter la notion de jeu chez les primates relève une question existentielle: En quoi est-il essentiel de connaître les primates pour connaître l'Homme ?

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Le jeu: Homme et singes, histoires de familles.
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